Meublé de tourisme 3 étoiles.
Le gîte offre une vue splendide sur Najac, village classé parmi les Grands sites Occitanie et les Plus beaux villages de France.
Il peut loger confortablement jusqu’à 12 personnes, dans un lieu calme et paisible. Idéal pour un regroupement familial ou un séjour entre amis.
La propriété offre deux appartements, entièrement équipés et totalement autonomes, qui peuvent communiquer entre eux par la tour ou l’extérieur.
Le gîte de Cournayres est situé à 6 km du village de Najac.
Lieu-dit de Cournayres (parfois écrit Cournaille).
12270 Najac
Magnifique demeure du XVIIIe siècle, dont la construction s'est faite à travers les années, à partir d'une tour qui daterait du XIIe.
Ce qui peut surprendre, en découvrant Cournayres, c’est la présence d’une tour qui fait penser à un système de défense ou d’observation. Le système de défense existait puisque à mi-hauteur d’homme, près de la porte de la tour, une meurtrière largement évasée permettait de tirer, depuis l’intérieur, sur toute personne essayant de forcer la porte d’entrée.
À cette époque, Cournayres était isolé car la voie de communication menant à Villefranche-de-Rouergue et venant, soit de Najac, soit de Caylus et Varen, passait aux Gardes, à 1 Km environ à l’écart de Cournayres. Le système de défense était renforcé par un machicoulis situé en haut de la tour et à la verticale de la porte.
Ce qui porte à penser que cette tour date depuis de nombreux siècles (12 ou 13ème siècle).
En 1653, Cournayres appartenait à la famille MURAT, de PratNalby (près de Villevayre). En effet, le relevé de l’allivrement pour 1653 indique :
* · pour Jean-François MURAT de Cournayres : 42 1
* · pour Jean MURAT fils : 11 (AD Rodez 178-1)
Le registre des décès de la paroisse de Najac nous apprend que le 12 février 1689, Catherine CABROLE, femme à feu Jean MURAT, bourgeois de Cournayres, âgée de septante ans, est décédée. De plus, un exploit du bayle de Najac, daté du 25 juin 1694, ordonne la saisie des récoltes de la propriété de Cournayres appartenant aux héritiers de Jean MURAT, faute de ne pas avoir payé la taille s’élevant à 54 livres 15 sols 5 deniers et pour assurance de ce qui est à échoir. Pour cela il a (le bayle)…… , « bany, saisy, arresté et mis sous la main du Roy et de l’élection de Villefranche :
1. le bled seigle qu’ils ont et croissant en une terre appelée la pièce de Rolland y ayant semé 5 quartons 8 pènes, plus qu’ils ont dans le verger y en ayant semé 1 quarton d’orge et un quarton de paumoule, plus l’orge qu’ils ont dans une terre appelée al prat d’Harnault y en ayant semé 1 quarton 3 pènes comme aussi le millet qu’ils ont dans le jardin et chenevier y en ayant semé 4 pènes, lesquelles pièces sont travaillées à demy-fruits par François BOUYLE de la Singlarie,
2. plus lui ay saisi leur quote part du foin et fruits d’un pré et terres, bois, garroustes qui se confronte avec un chemin tirant de Varen à Villefranche »…(suivent les confronts avec d’autres tenanciers, dont les héritiers d’Antoine LOUMERE – et les noms des différentes parcelles dont les fruits ont été saisis dont un pré appelé à l’espalat- et un pré de Cazelles- (appellations qui existaient encore en 1960).
En 1709, Cournayres appartenait encore à MURAT (Étienne) puisqu’on trouve l’insinuation d’un acte notarié passé le 1er mars 1709 par lequel Étienne MURAT de Cournayres vend à DELPECH de La Querbe un pré à La Querbe pour 80 livres.
Par contre, en 1750, Cournayres appartenait à Jean-Pierre ROUQUETTE des Gardes, comme l’indique le cadastre de Najac établi à cette époque et reproduit ci après :
AD Rodez 2 E 178.24- Cadastre de Najac- Jean Pierre ROUQUETTE de Las Gardes tient une métayrie appelée de Cournayres consistant en maison, chambre, tour, écurie, four, grange, cazal, sol, jardin, couderc, prés, terres, vignes et châtaigneraies, bois et bruyères, le tout joignant dans lequel tènement se trouvent les terroirs de Las Cazelles, l’Ifernou, la rengarde de Loumère, Pesso-Longo, bois-naut et Puech d’Escart, confrontant par entier aux terres et prés dudit Rouquette dépendant du tènement des Gardes, chemin de service pour son bien entre deux tendant dudit Las Gardes au chemin de Najac à St-Igne, du levant et midi, par équerre avec châtaigneraie et terre d’Antoine ROSSIGNOL, du couchant avec chemin de Varen à Villefranche faisant division de taillable…. (suivent d’autres confronts)….y que entre deux dans lesquels confronts passent deux chemins publics, l’un tendant de Najac à Caylus et l’autre de Najac à St-Igne. Contiennent les cazatures, sol et couderc 1 quarton 3 pènes 1/2, jardin 2 pènes, les prés 3 sétérées 1 quarton 3 pènes, les terres 27 sétérées 3 quartons 7 pènes, la vigne 3 sétérées 1 quarton 7 pènes, les bois 23 sétérées et les bruyères 3 sétérées 1 quarton 2 pènes.
Allivrement : 7 livres 2 sous 5 deniers.
Jean Pierre ROUQUETTE n’exploitait pas lui-même Cournayres. En effet, le registre des baptêmes de l’église de Najac indique que le 5 mars 1785, Vincent SENERGUES, fils de Louis SENERGUES, métayer du sieur ROUQUETTE, à Cournayres, a été baptisé. Le parrain était le sieur Joseph ROUQUETTE et la marraine demoiselle Marianne ROUQUETTE des Gardes tous de la paroisse de Najac.
La famille ROUQUETTE exploita Cournayres soit directement soit par l’intermédiaire d’un fermier jusque vers 1904. Léon ROUQUETTE, le dernier propriétaire aurait fait des mauvaises affaires et on note, par exemple, son absence de Cournayres entre les recensements de 1886 et 1891. En son absence, sa femme 52 ans, ses filles 22 ans, 21 ans et 18 ans exploitent directement la propriété avec l’aide de deux domestiques.
Lors du recensement de 1901, on retrouve de nouveau Léon ROUQUETTE exploitant Cournayres avec sa fille 34 ans. Est-ce à la suite de ses mauvaises affaires ou de son décès en 1904, toujours est-il que la propriété fut vendue et l’aurait été par l’intermédiaire du tribunal.
Charles ITIÉ des Gardes aurait été le plus offrant. Il en fit l’acquisition au nom de sa fille Euphrasie ITIÉ.
En 1905, Euphrasie ITIÉ épousa Firmin MAZIÈRES de Mazerolles. Le ménage s’installa à Cournayres. Leurs enfants Gabriel, Joseph et Justin y sont nés. Pendant la guerre de 1914-1918, Firmin étant mobilisé, Euphrasie et les enfants descendirent aux Gardes. Après la guerre, Firmin et Euphrasie y restèrent.
À cette époque, un médecin major, nommé MONTEILLET, gazé pendant la guerre cherchait avec l’aide d’un service d’aide aux victimes de la guerre, une maison où il pourrait se reposer. Il loua Cournayres. Il venait de la banlieue de Paris (Aulnay-sous-Bois) où il vivait avec Mme PRINET qui aurait été infirmière auprès des blessés. Ils ont donc vécu à Cournayres où MONTEILLET y décéda.
Mme PRINET resta. Elle avait, pour vivre, une rente viagère issue de la vente de son pavillon d’Aulnay-sous-Bois. Peu à peu la rente fondit, peut-être parce que non payée ou non revalorisée. Elle fut donc hébergé gratuitement par la famille MAZIÈRES des Gardes jusqu’à sa mort à l’hôpital de Villefranche.
Lorsqu’en 1971, Gabriel MAZIÈRES et son épouse Josette BEDEL, prirent leur retraite d’exploitants agricoles des Gardes, les terres de Cournayres furent vendues aux agriculteurs voisins. Pierre MAZIÈRES, un de leur 3 enfants, eut les bâtiments qu’il fit aménager à usage locatif dans les années 1980.
L’avant dernier locataire de l’époque actuelle, M. Alain MARCIANO ouvrit un restaurant d’excellente réputation. Il en cessa l’exploitation en 1999.
Charles MAZIÈRES
Varen, octobre 2000
NB Un nouveau locataire occupera les lieux pendant les 6 années suivantes. Après une période d’indécision, Pierre MAZIÈRES, homme d’affaire vivant au Québec (Canada) depuis 1968, décidera de l’aménager en gîte de grande qualité. En novembre-décembre 2009, son épouse, Nicole PLANTE, originaire de Québec, et lui-même entreprendront l’aménagement pour une location.
Nous avons passé une très bonne semaine. Le gîte est parfait pour une famille nombreuse (12 personnes). Le cadre est superbe. À recommander. Éric BACQUA , France
Nous repartons la tête remplie de souvenirs magnifiques,la situation de ce gite est exceptionnel et nous a permis de profiter au maximum de nos vacances en famille. BOUSSON CHEMAUDIN , France
Situation exceptionnelle, maison très grande et bien entretenue. J’ai recommandé le gite aux amis et à la famille. Denis Arseneault , Québec, Canada
Gite très bien conçu pour plusieurs familles. L’endroit est magnifique avec une superbe vue sur le village de Najac. Idéal pour une cousinade. Gagnière , Bures sur Yvette, France
Tout était parfait entre la maison en elle-même, sa situation, la vue imprenable depuis la montagne, la piscine en bas de la vallée pour les enfants! Si on pouvait, on y reviendrait chaque année ! Idéal pour les enfants pour jouer dans les bois et faire des cabanes. Tout est bien pensé, vous avez un petit bijou à préserver ! Bettina , Bruxelles, Belgique
Les petits dej et apéros sur la terrasse sont simplement inoubliables ! Les nantais, Raphaëlle, La Montagne , France
Superbe lieu de séjour en famille ou avec des amis, la vue est exceptionnelle, le coin magnifique, bref on a adoré! Marie Viallard Andernos
Cournayres est un balcon sur Najac, un village médiéval qui fait corps avec son château, cohabitant sur un éperon rocheux. Entre les deux, la rivière Aveyron au fond de la vallée. Nous y étions en hiver et nous ne nous sommes jamais lassés de ce paysage avec en toile de fond, le village et son château émergeant des brumes matinales ou illuminés par le soleil couchant. D’autant plus que le gîte a un caractère Aveyronnais bien trempé, aménagé avec beaucoup de goût, de simplicité et de confort. Idéal pour se mettre au vert tout en y découvrant la gastronomie locale en même temps que les villes et villages environnants souvent labellisée plus beaux villages de France. Nous y reviendrons! BERTON , MONTPELLIER, FRANCE
Le gite de Cournayres est une demeure avec beaucoup de charmes où l’on s’y sent bien. Très apprécié lors d’un séjour entre amis l’avis a été unanime.HORAK , TOULOUSE FRANCE